L’attitude chrétienne devant la mort
« Ne pleurez pas comme ceux qui
n’ont pas d’espérance »,
dit saint Paul.
En effet, pour celui qui croit en Jésus Christ, le sens de la
vie et de la mort se découvre à la lumière de la vie et de la
mort de Jésus.
À la suite du Christ, le croyant reconnaît que toute vie
vient de Dieu, que toute vie va à Dieu et que la mort n’est
point la fi n de tout, mais un passage. Plus encore, Jésus,
mourant pour sauver le monde, a fait de sa mort l’acte
suprême d’amour d’obéissance à son Père, l’acte suprême
d’amour pour son Père et pour ses frères, les hommes.
Dans la mort de chaque homme se joue une mystérieuse
communion avec la mort du Christ. Et c’est le mystère
pascal du Christ que l’Église célèbre dans la liturgie des
funérailles.
Nous prions pour ceux qui sont devenus, par leur baptême,
membres du Christmort et ressuscité, afi n qu’ils passent
avec le Christ, de la mort à la vie ; nous offrons pour eux,
en rémission des péchés, le sacrifi ce de la Pâque du Christ,
la messe.
Nous prions aussi les uns pour les autres, pour ceux
d’entre nous qui sont dans la peine, car malgré le message
d’espérance, de certitude et même de joie que les chrétiens
portent dans la foi, ils n’ignorent pas la peine de ceux qui
ont perdu un être cher. Même dans la lumière du Christ,
elle reste un arrachement douloureux et il faut respecter
cette douleur en s’efforçant de l’apaiser.
Texte tiré du Nouveau
rituel
des funérailles.